Entassés dans des bassins hors sol ou dans des cages en mer par milliers, ces poissons passent leur courte vie les uns sur les autres, dans des eaux où les maladies et les parasites prolifèrent. Les poissons morts flottent à la surface, alors que les survivants se débattent autour d’eux.
Mais cela ne s’arrête pas là, les méthodes d’abattage sont également choquantes. Hors de la vue de tous, ils sont abattus de façons si cruelles qu’elles sont considérées comme illégales par les textes européens.
Les bars et les dorades sont généralement simplement jetés dans des bacs remplis de glace, où ils essayent désespérément de survivre, alors que la glace bouche leurs branchies et les empêche de respirer. Ils peuvent rester ainsi conscients et souffrir en silence pendant de longues minutes, et ils sont toujours en vie lorsque qu’ils sont placés dans des caisses pour le transport et la vente.
Nos enquêteurs ont aussi vu des truites agonisantes se débattre après qu’on leur a tranché la gorge, une méthode d’abattage intolérable. Infliger ce type de souffrances est illégal. La réglementation précise que les animaux ne doivent pas souffrir inutilement au moment de l’abattage.
Tous les pays européens n’élèvent pas des bars, des dorades et des truites. Mais ces espèces de poissons se retrouvent sur tous les étals européens. Certains pays, tels le Royaume-Uni ou les Pays-Bas utilisent des méthodes d’abattage plus respectueuses des poissons. La France, qui abat chaque année plus de 50 000 tonnes de poissons issus d’élevage, doit suivre leur exemple et inscrire dans ses textes ces normes d’abattage pour toutes les espèces de poissons.
Interpellez dès maintenant le ministre de l’agriculture et demandez-lui d’agir en ce sens.
Les poissons ne peuvent pas s’exprimer… Parlons pour eux !
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